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Intelligence artificielle, réseaux sociaux, implants cérébraux, satellites, métavers… Le choc technologique sera l’un des enjeux clés du xxie siècle et les géants américains, les « BigTech », sont à l’avant-garde. Entités hybrides, ils remodèlent la morphologie des États, redéfinissent les jeux de pouvoir et de puissance entre nations, interviennent dans la guerre, tracent les nouvelles frontières de la souveraineté. S’ils sont au cœur de la fabrique de la puissance étatsunienne face à la Chine, ils sont également des agents perturbateurs de la démocratie. De ces liens ambivalents entre BigTech et « BigState » est né un nouveau Léviathan à deux têtes, animé par un désir de puissance hors limites. Mais qui gouverne ces nouveaux acteurs privés de la prolifération technologique ? A cette vertigineuse question, nous n’avons d’autre choix que d’opposer l’innovation politique !
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Les points abordés dans ces premières recommandations permettent en particulier de déterminer le régime juridique applicable ; définir une finalité ; déterminer la qualification juridique des acteurs ; définir une base légale ; effectuer des tests et vérifications en cas de réutilisation des données ; réaliser une analyse d’impact si nécessaire ; tenir compte de la protection des données dès les choix de conception du système ; tenir compte de la protection des données dans la collecte et la gestion des données.
Les IA les plus sophistiquées étant les plus énergivores, les chercheurs recommandent de les utiliser avec parcimonie.
Dans son ouvrage Technopolitique, comment la technologie fait de nous des soldats (Seuil, 2024), la chercheuse Asma Mhalla s’interroge sur la façon dont le numérique transforme la démocratie et redéfinit les enjeux de pouvoir à l’échelle globale. Selon elle, contrairement aux accents libertariens pris par certains patrons de la tech, les États et la « Big Tech » avancent main dans la main pour faire des citoyens la chair à canon d’une vaste guerre numérique.
TikTok compte près de 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde et presque un Français sur trois. Une plateforme de plus en plus puissante, accusée comme les autres réseaux sociaux, de collecter nos données personnelles. A une différence près : elle est soupçonnée de les transmettre au régime chinois et d'influencer les opinions publiques dans le monde entier.
Extraits :
"ce qui produit le plus d’argent dans l’IA, ce sont les moteurs de recommandations (…)
Meta, Google, Microsoft, Twitter ont tous massivement licencié dans leurs équipes d’éthiques et ne prennent pas au sérieux les alertes sur la propagation de la haine (…)
l’IA pourrait nous aider à combattre le fléau de l’évasion fiscale (...)
Si nous n’arrivons pas à contraindre les GAFAM aux règlementations européennes, il faut créer des alternatives continentales : il faut le faire car ça n’est pas acceptable en termes de vie privée, mais également en termes de transfert de valeur économique : le chiffre d’affaires des GAFAM représente 1500 milliards par an"
L'algorithme de la CAF attribue à chaque allocataire un "score de suspicion", dont la dégradation déclenche des contrôles.
De faibles revenus, le fait de bénéficier des minima sociaux ou même d'être en situation de handicap tout en travaillant : voici quelques unes des variables dégradant le score.
La promesse d'Internet, l'or noir des data, l'intelligence artificielle, la cyberguerre : en quatre tableaux, revue des récents bouleversements causés par l'irruption du cyber dans nos vies.